Ces jeunes qui ont vécu toute la vie avec cette famille dont le père venait de mourir, ont fait savoir au chef du quartier avoir « acheté » ce problème. Ils ont sévèrement tabassé les trois oncles, venus, demander à la veuve et ses enfants de libérer la maison. En outre, ils les ont menacé de représailles si un malheur mystique arrivait aux orphelins.

Au quartier Mouyondzi à Pointe-Noire, des jeunes du quartier ont empêché de manière violente qu’une veuve et ses cinq enfants soient délogés par les frères du défunt. Deux semaines juste après la mise sous terre de leur père, Mankessi Jacob, ses enfants ont reçu l’ordre de leurs oncles de libérer l’imposante villa à leurs risques et périls.

De son vivant, Jacob Mankesi a toujours eu une préférence pour sa progéniture,créant ainsi une animosité avec des frères et sœurs dont les enfants parfois n’obtenaient pas gain de cause à leurs doléances. Cadre supérieur dans une société de la place, Jacob a toujours reproché à ses frères leur obsession à la facilité.

Sa mort s’est avérée une occasion idéale pour ses frères de se venger du peu d’aide qu’il a apportée à leurs enfants de son vivant. Déjà, pendant la veillé mortuaire, la veuve avait pressenti ce qui allait arriver, par le comportement de sa belle famille, bien que les enfants avaient décidé de ne pas se laisser faire.

Les papiers de la parcelle étant au nom des enfants, les oncles ont tenté de les apeurer par la sorcellerie. Peine perdue, ils n’ont pas cédé. C’est en complicité avec deux policiers corrompus qu’ils sont venus exiger à la veuve et leurs neveux de libérer la parcelle.

Alertés, les jeunes du quartier qui avaient déjà pris position pour cette famille, n’ont pas hésité à intervenir violemment contre les frères du défunt et les deux policiers. Ils ont été tabassés comme des vulgaires voleurs pris en flagrant délit. Avant de les laisser partir, les jeunes leur ont demandé de renoncer à leur projet macabre au risque de conséquences fâcheuses.
Au Congo, plusieurs personnes ayant fracassées dans la vie, profitent souvent du décès d’un de leurs pour hériter ses biens, sans se soucier du devenir des orphelins et veuves.

Source: lolakayacongo