Etre artiste est un métier.  Mais faire preuve de vigilance n’est pas donné a tout le monde. En cette matinée pluvieuse du Dimanche, Mandjou jah, un jeune artiste reggae visiblement en quête de célébrité et de notoriété arrive au niveau du rond point de la mairie de la très célèbre commune d’Abobo avec son photographe pour des shootings avec « LES BARAMOGOS » du ghetto.

Au début tout se passe bien, les jeunes gens adhèrent et finissent des photos avec eux dans la communion totale. Ils en profitent même pour faire des prises accrochées aux portières de quelques Gbakas pour montrer sont appartenance à la réalité du ghetto. Mais peu de temps après avoir déclaré son amour propre à ses frères BARAMOGOS, il constate avec regret et étonnement que ses deux téléphones portables ne sont plus dans sa poche. il demande à son photographe avec qui il est venu s’il avait ces téléphones.

Celui-ci répond par la négativité. Hélas ces deux téléphones avaient trouvé nouveau propriétaire. c’est la que Notre futur reggae Man interplanétaire commence a proférer des injures en malinke. Des injures traduits en ces termes par un témoin « Que celui qui a pris mes téléphones viennent me les rendre, sinon il ne volera plus jamais dans sa vie. vous ne savez pas de quoi je suis capable. vous souffrez dans la rue, des gens viennent pour essayer de vous aider en partageant votre quotidien, mais ça se voit que vous vous plaisez dans cette vie, Bande d’imbéciles et d’enfants adultérins ». C’est avec le visage honteux et vaincu par le ghetto que Notre Mandjou Jah national quitte les lieux avec les rires des passants comme encouragements.